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dimanche 11 septembre 2016

EXISTE-T-IL DES ESPRITS SÉDUCTEURS ?

PARTIE 1
Voici seulement quelques exemples d'esprits séducteurs :
Une personne s'en voulait terriblement parce que à chaque fois qu'elle voulait lire sa bible, elle avait des pensées sexuelles. Elle s'en voulait, se sentait coupable et elle croyait qu'elle n'était pas régénéré par Jésus-Christ.
Une autre personne sabotait toujours se qu'elle commençait. Elle s'en voulait et se sentait coupable d'être comme cela.
Un homme était tourmenté jusqu'en devenir fou. Des pensées suicidaires traversaient régulièrement son esprit.
Il faut bien comprendre que souvent ce n'est pas une question de santé mentale ou de péché mais bien une bataille contre des esprits qui désirent prendre le contrôle de leur esprit. Un combat spirituel peut être gagné !
Que faire pour avoir une santé mentale saine ?
Pour moi, c'est de connaître d'une façon saine et juste, qui est notre Dieu. Puis de connaître notre véritable identité en tant qu'enfant de Dieu.
  • Dieu nous a aimé le premier avant même que nous fassions quoi que ce soit...
  • Dieu nous a rendu juste...
  • Dieu nous purifie de TOUT PÉCHÉ...
  • Jésus nous couvre de son sang c'est pourquoi nous sommes appelés SAINT.
  • Nous n'avons plus rien à prouver, ni rien à mériter devant Dieu.
  • Il nous aime tel que l'on est !
  • Il pourvoit à tous nos besoins.
  • Dieu nous dit qu'Il gardera nos coeurs et nos pensées en Jésus !
Quelle sécurité que d'être dans les bras de notre véritable PAPA ! Oh la la ! Alors, pourquoi s'inquiéter ? Pourquoi avoir peur ? Pourquoi se sentir rejeté ? Pourquoi essayer de toujours en faire de plus en plus pour plaire ? Pourquoi dépendre de tout autre chose que de notre Dieu ?
Nous les croyants devrions être les êtres humains les plus en santé mentale du monde entier ! Alors que ce passe t-il ?

(à voir plus tard - partie 2)

jeudi 7 juillet 2016

QUI DÉSIRE SUIVRE JÉSUS ?


QUE VEUT VRAIMENT DIRE « SUIVRE JÉSUS »?sm kreuz tragen II


Si vous voulez vraiment suivre Jésus, vous n’aurez pas de difficulté à lire cet article jusqu’au bout.  Mais si vous voulez vivre pour vous-même NE LISEZ PAS CECI… ÇA VA VOUS CHOQUEZ !

« …qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix… »

Nous sommes dans une société très « bonbon ».  Nous sommes en ce temps où nous aimons entendre ce qui flatte l’oreille.  Nous n’aimons pas être interpellés et nous remettre en question, être dérangé dans notre petit confort.  Je le constate régulièrement sur mon facebook.  Lorsque je mets des articles très percutantes, je n’ai presque pas de  « J’AIME ».  Mais si je mets des pensées d’amour ou de bien-être… là ça afflue !  Toute la société est à la recherche « D’UN BONHEUR ».  POURQUOI ? 

Vous savez, Jésus dérange beaucoup.  C’est pour cela qu’il est mis de côté.  Les gens préfèrent la spiritualité qu’a Jésus.  Je dis JÉSUS car Dieu est maintenant utilisé à toute sauce, mais pas JÉSUS !  Souvent les paroles que Jésus a dites nous mettent mal à l’aise. Oui, on est content qu’Il soit mort pour nos péchés et qu’Il nous donne la vie éternelle.  Mais nous continuons à ne pas vouloir être déranger dans nos routine de vie et à vivre comme nous on l’entend. 

Jésus nous offre UN RÈGNE ÉTERNEL !  Alors pourquoi rechercher une supposée belle vie !  Vous savez, on veut tous une vie agréable et belle pourtant on sait très bien qu’il y a diverses épreuves dégelasses qu’on doit tous vivre.  Quand les épreuves arrivent on est très déçus.  Si ça perdure et que la vie ne nous donne pas ce que l’on veut… on déprime ! 

C’EST QUOI UNE BELLE VIE ?

C’EST OBTENIR CE QUE NOUS VOULONS !!!

Lorsque nous obtenons ce que nous voulons, nous sommes heureux et satisfaits; du moins… jusqu’à ce que nous désirons autre chose.

Question

De quoi aurions-nous besoin personnellement pour que notre vie soit agréable ?

Pour le savoir, complétez cette phrase :  « Je serai plus heureux(se) si… »
Le grand amour ? J’étais marié(e); j’avais des enfants ou un autre enfant; une famille; des amis; un travail qui me plaît; une bonne église; richesse; belle maison; santé; paix; confort; plus de temps; riche en aventure; belles chaussures; beau corps; etc.

NOUS SOMMES CONVAINCUS QUE SI NOUS POUVONS OBTENIR CETTE CHOSE-LÀ, NOTRE VIE SERA BELLE DU MOINS QUAND MÊME HEUREUX.  Nous courrons après nos rêves !  Nous sommes contents dans notre mécontentement, satisfaits dans notre tentative de « décrocher la lune ». NOUS VOULONS TOUT AVOIR ET NOUS SUIVONS NOS DÉSIRS OU RÊVES … souvent à n’importe quel prix ! 

La Jésus nous arrête sur notre chemin.  Il fait irruption et nous dit : « RENONCE À TOI-MÊME, CHARGE-TOI DE TA CROIX ET SUIS-MOI ! »   Mais que veut-il dire ?  (Mat.16.24)  Qui est cet homme ?  Les disciples attendaient le MESSIE.  Messie pour eux voulait dire grand, puissant, règne, gloire, domination, victoires défilés militaires etc.   mais Jésus pète leur ballonne en expliquant le contraire : l’incompréhension, le rejet, la souffrance et la mort. 

« Donc, voulez-vous me suivre, c’est ça ?  demande Jésus en d’autres termes.  2000 ans ont passé et c’est la même question … Pourquoi suivez-vous Jésus ?  Jusque-là, tous voulaient le suivre.  Qui n’aurait pas désiré suivre ce Maître faiseur de miracles, capable de pardonner les péchés et restaurer des vies brisées, parcourait avec autorité ?   Mais Jésus a déclaré une bombe… Il a dit : « en fait, me suivre implique deux choses essentielles : « renoncez à soi-même et se charger de sa croix. »
Le renoncement !   Notre société n’est pas vraiment habituée de vivre le renoncement ni n’en comprend vraiment le sens !   TOUT NOTRE SOCIÉTÉ NOUS ENCOURAGE À POURSUIVRE NOS DÉSIRS !    
-          Pas content dans le mariage…divorce
-          Tu n’est pas heureux dans une église… change
-          Tu veux pas de ce bébé… avorte
-          Tu veux des vacances, des objets, des meubles … endette-toi
-          Désir tel chose et passe ta vie à les satisfaire…TU LE MÉRITES.

J’AIMERAIS PRÉCISER
IL N’Y A PAS DE MAL À JOUIR DES BONNE CHOSES DE LA VIE QUE DIEU NOUS ACCORDE.  NOUS AVONS TOUS UNE PERSONNALITÉ, DES INTÉRÊTS, ET IL DÉSIRE QUE NOUS NOUS RÉJOUISSONS EN LUI À TRAVERS CES CHOSES….
CEPENDANT
SI CA FAIT SI MAL DE RENONCER À SOI C’EST PARCE QUE DANS NOTRE SOCIÉTÉ NOUS SOMMES OBNUBILÉS PAR LA SATISFACTION DE NOS DÉSIRS !!!

RENONCER… RENONCER … ???  COMMENT ?

C’est rejeter totalement toute idolâtrie de nous-mêmes. 
C’est refuser de vivre en cherchant à réaliser nos ambitions et nos rêves égocentriques et orgueilleux.
C’est dire « NON » à cette volonté, propre à la nature humaine, de diriger nous-mêmes notre vie.
C’est cesser de vouloir obtenir ce dont nous pensons avoir besoin ou ce que nous estimons mériter.

A l’INVERSE  … LE CÔTÉ EXTRÊMEMENT POSITIF
Renoncer à nous-mêmes,
C’est nous tourner vers le Dieu véritable pour lui rendre le culte qui lui est dû.
C’est nous soumettre à ses plans pour notre vie,
Accepter ce qu’il nous donne avec joie et reconnaissance.
C’est rechercher SA GLOIRE avant notre propre bonheur. 

Mais voici la petite voix de notre cher séducteur no. 1 Satan :
« Tu sais que tu le veux » …. NON je réponds !
« Tu sais que tu le mérites » … NON CLAIR je réponds !
« Parce que tu le vaux bien » … ont réponds fermement NON !

Cet appel au renoncement n’est pas une vie d’abstinence et d’ennui..c’est plus que ça ! 

PORTER SA CROIX
La croix ?  Que veut dire la croix ?  Porter une croix du temps de Jésus était LOURD, PÉNIBLE, COURBÉ SOUS LE POIDS, SOUFFRANCE, TORTURE, MORT !  Suivre Jésus C’EST RENONCER AU DROIT À LA VIE LUI-MÊME ! 

VOICI NOTRE ENGAGEMENT - DÉCIDER DE MARCHER AVEC CHRIST C’EST :
« SEIGNEUR, JE VEUX TE SUIVRE ET, PAR CONSÉQUENT J’AI COMPRIS QUE MA VIE N’EST PLUS À MOI.  Elle est à toi.  Fais-en ce que tu voudras.  En choisissant de te suivre j’abandonne tout contrôle et tout pouvoir de décision personnel sur ma vie.  Je suis aussi conscient que cela pourra m’amener à souffrir, voire à être torturé ou même à mourir, mais je l’accepte. »

Le renoncement, l’acceptation de livrer sa vie.  Il s’agit des rudiments de la vie de disciple.  Il n’y a pas d’autre façon d’être chrétien. 
Exemple :
·         Si nous ne sommes pas prêts à rater notre émission de télé pour aller rendre visite à quelqu’un à l’hôpital… vous pouvez être certains que nous ne serons pas prêts à perdre notre vie.
·         Si nous ne sommes pas prêts à perdre un peu de sommeil pour aider quelqu’un…
·         Si nous ne sommes pas prêts à nous intéresser aux gens qui sont différents de nous pour leur être en bénédictions…
·         Si nous ne sommes pas prêts à renoncer à des vacances pour soutenir financièrement une personne en grande difficulté…

BELLE VIE ?

OUI !  JÉSUS NOUS APPELLE À FAIRE UN CHOIX MAIS DANS LA PERSPECTIVE DE L’ÉTERNITÉ.

IL NOUS APPELLE À RÉAJUSTER NOS DÉSIRS.

Que désirons-nous le plus : notre version  de la belle vie OU LA SIENNE ?

L’IMAGE :
Nous échangeons la beauté de vagues énormes et magnifiques venant s’abattre sur des plages de sable s’étendant à perte de vue, pour nous amuser dans une flaque d’eau boueuse !  Jésus nous appelle à vivre à la lumière de ce jour où le royaume de Dieu viendra dans toute sa gloire … un gloire à couper le souffle !
C’est cela, la vie dans toute sa plénitude
C’est cela la vie qui mérite d’être vécue.
C’est cela la vie que nous aimons, que nous désirons !
A cet instant précis, lorsque nous verrons Dieu dans toute sa Gloire, la gloire du Dieu trinitaire – PÈRE, FILS, SAINT-ESPRIT – NOUS COMPRENDRONS QUEL ÉTAIT LE BUT DE L’EXISTENCE. 

Lorsque Jésus crucifié, ressuscité et glorifié sera vu de tous et que, levant les yeux, nous apercevrons les marques des clous dans ses mains et ses pieds et la marque de la lance dans son côté, nous saurons, pour la première fois, ce que signifie vraiment « ÊTRE EN VIE » !!!!  En cet instant extraordinairement exquis, nous nous exclamerons :
« C’est cela, c’est cela que mon cœur a toujours désiré !!!! »
« C’est cela que j’ai toujours recherché, que j’ai toujours vraiment voulu ! »

IMPORTANT !   TRÈS IMPORTANT !

Tout ce que nous réclamons pour pouvoir vivre une belle vie NOUS DÉCEVRA !  Souvent, ces choses que nous voulons sont bonnes, sur un plan objectif.  Je pense par exemple à la santé, au mariage, à la famille, à la paix et au contentement. 

Cependant,

Si nous les exigeons pour pouvoir nous sentir heureux, nous serons forcément déçus !  Elles ne peuvent être à la hauteur de nos attentes parce que c’est après LE CIEL QUE NOUS SOUPIRONS !  Cette aspiration ne peut être satisfaite qu’en Jésus-Christ et ne sera parfaitement réalisée que dans notre demeure céleste. 

Ainsi, toutes les choses auxquelles nous pouvons être amenés à dire « NON » aujourd’hui, y compris la vie elle-même, ne représentent qu’un petit prix à payer.  Car en ce jour de gloire, lorsque tout prendra son sens et convergera dans une même direction, imaginons combien ce lit, ces vacances, cet avancement, ce snobisme, cette amitié ou cette réputation nous sembleront médiocres et misérables.

Voici ce que Pierre a dit : rappelons-le, est mort en martyr :

1 Pierre 1.6-7

Cependant, le but n’est pas que nous menions une existence misérable, triste et dépouillé de tout aujourd’hui.  

NOUS DEVONS VIVRE PLEINEMENT NOTRE VIE ET LA VIVRE EN ABONDANCE !   LA VRAIE BELLE VIE : Jésus lui-même est LA SOURCE DE TOUTE JOIE, DE TOUTE PAIX, DE TOUTE ESPÉRANCE, DE TOUT AMOUR, DE TOUTE FORCE ET DE TOUTE BEAUTÉ. 

TOUT ABANDONNER POUR GAGNER CHRIST… C’EST TOUT GAGNER !


Pour moi, je suis réellement contente de le suivre !!!   Et vous ?




(Inspiré et extrait du livre " Et pourtant JÉSUS L'A DIT"  Steve Timmis)  

mardi 5 avril 2016

Qu’est-ce qui pourrait faire en sorte que votre vie soit belle ?

 QUELLE EST LA CHOSE LA PLUS IMPORTANTE DANS LA VIE ?

Qu’est-ce qui pourrait faire en sorte que votre vie soit belle ?

Si vous aviez à mettre votre énergie en quelque chose qui vous assurerait une belle vie, dans quoi vous investiriez-vous ?

Au moment où vous vous posez ces questions, certaines réponses émergent dans votre esprit. Cela peut être votre foi et vos convictions religieuses ou votre travail, votre famille. Laissez-moi vous sensibiliser à réfléchir à une réponse réelle et non imaginée. Car il y a souvent un grand décalage entre ce que nous croyons, ce que nous voulons, souhaitons et ce que nous vivons réellement.
J’ai écouté, récemment une conférence du Dr Robert Waldinger qui citait un récent sondage mené sur la génération Y et demandant aux jeunes ce qui était vraiment important pour eux. Ceux-ci ont répondu à 80% que leur but était de devenir riches et 50% de devenir célèbres. Je crois que cela n’est pas étonnant considérant la culture dans laquelle nous vivons. J’ajouterais que cela constitue même, pour beaucoup d’entre nous, le désir secret de nos cœurs que nous n’osons pas nous avouer. Publiquement, nous professons une chose et secrètement nous en cultivons une autre.

Mais qu’est-ce qui fait en sorte que la vie soit belle et qu’elle en vaille la peine ?

Le même auteur ajoute que la plupart des choses que nous savons sur la vie humaine nous l’apprenons en demandant aux gens de nous raconter ce qu’ils ont vécu. Vous serez d’accord que le niveau de fiabilité de cette approche demeure faible. Le même auteur a posé cette question : « Et si nous pouvions regarder des vies entières au fil du temps ou si nous pouvions étudier les gens depuis leur adolescence jusqu’à la fin de leur vie, que découvririons-nous comme source de bonheur et d’épanouissement ? » Et bien cela a été fait par l’université Harvard[1].
Des chercheurs ont suivi pendant 75 ans un groupe de 724 hommes et ce, année après année. Ils ont observé, questionné ces hommes sur leur travail, leur vie de famille, leur santé, etc. C’est la plus grande étude longitudinale jamais entreprise.

Qu’ont-ils appris ? Le message bien simple que ce n’est pas la richesse, ni la célébrité, ni le travail qui rendent heureux, mais les relations. Celles-ci nous assurent non seulement du bonheur, mais aussi de la santé.

Voici 3 leçons tirées de cette recherche :

Les relations sont très bonnes pour nous, alors que la solitude tue

Les personnes qui sont en lien avec leur famille, des amis, la communauté sont plus heureuses, sont physiquement en meilleure santé et vivent plus longtemps. Par contre, ceux qui sont isolés sont moins heureux, leur santé décline plus tôt et les capacités de leur cerveau déclinent plus vite et ont ainsi des vies plus courtes. On peut être marié et se sentir seul, être à l’église tous les dimanches et être isolé. Être entouré de gens ne signifie pas être connecté à eux et être en relation. Vous pouvez avoir 5000 amis Facebook et demeurer dans l’isolement.

La 2e leçon de cette étude met en évidence la qualité des relations

Encore une fois, ce n’est pas la quantité de relations que nous avons qui impacte notre vie, mais la qualité de ces relations. Ce n’est pas le nombre d’amis que nous avons, mais la qualité des liens qui se sont établis et l’harmonie qui règne dans ces relations. Des conflits continuels avec les autres comme avec la famille, les disputes dans le couple et les querelles constantes avec les enfants sont très mauvais pour la santé.
La 3e leçon de cette étude est que les bonnes relations ne protègent pas seulement nos corps, mais nos cerveaux
Selon l’étude, il s’avère qu’une relation solidement fixée avec une autre personne a un effet protecteur. Les gens qui sont dans des relations avec quelqu’un sur qui ils peuvent compter conservent une meilleure mémoire. À l’inverse, ceux qui sont dans des relations avec une personne sur qui ils ne peuvent compter expérimentent de façon précoce un déclin de leur mémoire.
Comme croyants, que pouvons-nous retirer de cette étude ?
Cette étude démontre ce que la Bible a toujours dit concernant l’importance des relations. Dès le livre de Genèse, Dieu reconnait que la solitude est malsaine (Genèse 2 : 18). Tout au long du Nouveau Testament, les évangiles tout autant que les lettres de l’apôtre Paul insistent sur l’importance des relations. Dieu est un être de relation et nous sommes créés, à son image, comme des êtres de relation.
Dans la réalité de la vie moderne, l’église est le meilleur endroit pour tisser ces liens et établir de bonnes relations. Elle est, à mon avis, une création géniale, voulue de Dieu pour répondre à ce besoin. Le danger de la vie moderne est de subir l’influence néfaste de ce monde qui nous entoure et de glisser, subtilement, hors du cadre de priorité assigné par Dieu.
L’église n’est pas un endroit où l’on va mais quelque chose que l’on est
Pour des millions de croyants, l’église est un lieu où on va 1 fois, 2 fois ou 3 fois par semaine. Pour Dieu, l’église c’est vous et moi. C’est un peuple qui se rencontre pour adorer Dieu, mais aussi pour être en relation les uns avec les autres. Ces relations sont vitales pour la qualité de notre vie. Nous en avons tous besoin.
L’église n’est pas quelque chose à quoi on assiste, mais en quoi on participe
Dans le même ordre d’idées, beaucoup de croyants assistent à des réunions, écoutent des messages sur internet ou par cd ou DVD. Bien sûr, ils sont souvent encouragés, bénis par ces messages. Mais encore une fois, la mémoire est une faculté qui oublie et, happés par l’effervescence et les demandes de la vie courante, ils se retrouvent quelque temps plus tard dans la même condition. L’expérience de la vie chrétienne ne doit pas être passive, mais participative.
Quelle forme prend cette participation ? L’apôtre Paul la décrit très bien comme en fait foi le verset suivant :
« Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. » Rom 12 : 10
Ce court texte met en perspective ce que l’étude des chercheurs d’Harvard démontrait. Dans des relations saines, notre besoin d’amour et d’affection est comblé. Par la prévenance, nous sommes en sécurité et assurés de pouvoir compter ainsi sur les uns les autres.
Que vous ayez 20 ans, 30 ans ou 60 ans, faites tous vos efforts pour établir et maintenir des relations harmonieuses.
De façon pratique, cela signifie peut-être :
·         Passer moins de temps devant la télé ou votre tablette de jeu, et plus dans la parole de Dieu pour vous aider à comprendre l’amour dont Dieu nous parle
·         Prendre quelques instants pour téléphoner à quelqu’un qui passent par des épreuves, des moments difficiles de leur vie, qui a besoin d’un encouragement, d’un soutien, d’un peu d’attention et d’écoute
·         Visiter vos parents (ou des personnes âgées), des personnes malades que vous savez seules et isolées
·         Prendre du temps avec votre femme, votre mari et vos enfants pour faire une promenade
·         Raviver et dépoussiérer une vieille amitié
·         Renouer avec un ami, un membre de votre famille, peu importe la personne avec qui vous avez eu des différents ou peut-être seulement des incompréhensions

Les possibilités sont illimitées !!!
Ainsi, vous verrez très rapidement les effets autant chez vous-même que chez ceux qui vous entourent. Alors vous pourrez dire que vous avez découvert la chose la plus importante dans la vie !
[1]


What keeps us happy and healthy as we go through life? If you think it's fame and money, you're not alone – but, according to psychiatrist Robert Waldinger, you're…
TED.COM|PAR ROBERT WALDINGER

mardi 15 mars 2016

LA GRÂCE DE DIEU

Le livre des Hébreux nous dit : « Nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne peut compatir à nos infirmités. Il a été tenté en toutes choses comme nous, sans pécher ». (Héb. 4:15)
Beaucoup de chrétiens sont familiers avec ce verset. Il nous dit que notre souverain sacrificateur, Jésus, ressent nos souffrances avec nous. Le mot grec « compatir » ici veut dire sympathie, le résultat de l'expérience d'une souffrance similaire. En d'autres termes, notre Dieu est personnellement touché par chaque calamité, chaque souffrance, chaque confusion et désespoir qui nous atteint. Il n'y a rien que nous n'ayons expérimenté qu'Il n'ait enduré aussi de quelque façon.
Parce que nous avons un souverain sacrificateur si élevé, nous sommes enseignés. « Venons avec assurance au trône de la grâce pour obtenir miséricorde et trouver grâce et aide dans nos besoins » (héb : 4 :16).
Il nous est dit : « Votre Sauveur connaît exactement ce que vous traversez. Et Il sait exactement comment exercer le ministère et la grâce envers vous ».
Ma question est : lorsque nous sommes dans un grand besoin, comment trouvons-nous la grâce que nous suggère le livre aux Hébreux?
J'ai entendu plusieurs définitions théologiques de la grâce : une faveur méritée, la bonté de Dieu, son amour spécial. Mais la grâce prit une signification différente pour moi en décembre dernier lorsque ma petite fille de 11 ans, Tiffany, se rendit à l'hôpital pour des tests qui devaient probablement déceler une tumeur au cerveau. Ma femme, Gwen, et moi-même étions à l'hôpital avec notre fille Debby et son mari Roger, le jour des examens. Alors que nous nous tenions là pour attendre les résultats, tout ce que nous pouvions faire était de prier pour la grâce :
Tout cela arriva si soudainement. La veille, Debby et Roger nous ont appelés afin de prier alors qu'ils amenaient Tiffany chez le médecin. Elle avait de violents maux de tête et commençait à saigner au niveau des yeux. Alors que nous raccrochions, je dis à Gwen : « La vie est si fragile, un simple coup de fil peut renverser votre univers sans dessus dessous ».
Le jour suivant, alors que nous arrivions à l'hôpital en Virginie, Gwen et moi-même avons vu des parents désespérés partout dans le couloir. Ils avaient des expressions anxieuses alors qu'ils partageaient de mauvaises nouvelles concernant leurs enfants. Très souvent lorsque le mot « malin » venait à leurs oreilles certains criaient en agonie, totalement paniqués.
Alors que nous attendions pour écouter le rapport du laboratoire concernant Tiffany, je priais en silence pour la force nécessaire pour accepter le verdict, quel qu'il soit. A ce moment-là, il m'importait peu de connaître la signification théologique du mot grâce. Pour moi, elle voulait dire avoir la paix de Dieu et recevoir toutes les nouvelles éventuelles sans panique. Je priais : « Seigneur, tu fais toutes choses à merveille. Ne permets pas que nous péchions avec nos lèvres, donne-nous la grâce pour supporter cela ».
Puis le tourment de mauvaises nouvelles est arrivé. Tiffany avait une tumeur, la pire des tumeurs, et c'était cancéreux.
J'avais entendu ce mot « cancéreux » 8 fois auparavant. Gwen, Debby et notre plus jeune fille Bonnie s'étaient toutes battues contre le cancer. Merci Seigneur, elles avaient toutes survécu à ces atteintes graves. Cependant, chaque fois que nous entendions de mauvais résultats, c'était les pires nouvelles que l'on pouvait me transmettre.
Je ne peux pas esquiver ce que nous avons traversé à ce moment-là, Gwen et moi, avec notre petite fille Tiffany. Je peux seulement vous dire que ma douleur m'a conduit dans le livre de Job.
Job était un homme intègre avec une famille unie ; sa femme et lui avaient 10 enfants adultes (7 fils et 3 filles). Job priait pour ses enfants tous les jours, offrant des sacrifices en leur faveur, car Job disait : « Il se pourrait que mes enfants aient péché ou aient maudit Dieu dans leur cœur » (Job 1 :5).
Job ne se doutait pas de ce qui se passait au ciel à ce moment-là entre Dieu et Satan. Il n'avait jamais été averti qu'une calamité soudaine allait tomber sur sa famille. Et la Bible dépeint une succession de scènes horribles. En un seul jour, Job perdit non seulement ses serviteurs et ses possessions, mais ses 10 enfants moururent (Job 1 :13 à 22).
Quand la calamité arrive, il y a deux manières de réagir :
Essayez d'imaginer Job et la perte tragique de sa famille. En quelques heures, tout ce que sa femme et lui avaient de précieux fut ôté de leur vie. Chaque fils bien-aimé, chaque fille, chaque serviteur et servante.
Même dans sa grande souffrance et son chagrin, Job choisit de bien réagir. Sa femme, remplie d'amertume, choisit la mauvaise attitude.
La femme de Job a été remplie d'amertume lorsqu'elle a entendu Job : 1/16. Alors que les mauvaises nouvelles arrivaient, cette femme refusa d'être consolée et elle accusa Dieu d'une façon insensée, voulant entraîner son mari : « Maudis Dieu et meurs » (Job 2/9). Elle disait en substance : pourquoi Dieu enverrait-il une telle tragédie sur cette famille si bonne ?
Personnellement je ne peux pas blâmer la femme de Job pour sa réaction : si je perdais tous mes enfants et ceux que j'aime en une seule journée, mon cœur pourrait se trouver dans la même condition que le sien. Je crois que lorsque ces mauvaises nouvelles sont arrivées, la femme de Job mourut intérieurement. Elle était physiquement vivante mais, dans son cœur, elle était « partie ».
Cependant il y avait une autre tragédie à venir : bientôt son mari fut couvert d'ulcères de la tête aux pieds : Job termina sur un lit de cendres, se grattant avec un tesson de bouteille pour enlever sa douleur. A la vue de son aspect, les gens détournaient la tête. Même les amis de Job ne le reconnurent pas tout de suite. Lorsqu'ils le reconnurent, ils étaient incapables de le regarder. Ils s'assirent à distance et commencèrent à pleurer au sujet de ce qui était arrivé à leur ami.
Pendant ce temps, la femme de Job a dû être complètement démoralisée. Son souvenir d'une famille joyeuse, unie, ainsi que ses projets pour l'avenir avaient été démolis. Son monde entier s'était écroulé sous ses pieds.
Elle n'allait jamais expérimenter une joie similaire ou un nouvel espoir. Maintenant, tout en elle mourrait : l'amour, l'espoir, la foi ; la colère et l'incrédulité remplissaient son âme.
Job également souffrait profondément. Cet homme avait besoin d'une parole de réconfort, mais au lieu de cela sa femme lui disait : « Pourquoi restes-tu intègre ? » (Job 2/9).
Deux choses se bousculaient dans la tête de cette femme.
1) Elle demandait : « Quel péché as-tu commis Job pour amener un tel jugement de Dieu sur ta vie ? N'essaie pas de me convaincre que tu es encore un homme intègre.
2) Alors est-ce ainsi que Dieu traite une famille droite ? Nous avons bâti un autel chaque jour dans notre famille et de façon régulière. Nous avons marché en accord avec Dieu et nous avons utilisé notre abondance pour bénir les pauvres. Pourquoi le Seigneur nous enlève- -t-il tout ce qui est précieux pour nous ? Je ne peux pas servir un Dieu qui permet tout cela ».
Puis cette femme prononça ces paroles affreuses : « Maudis Dieu et meurs » (Job : 2/9). Elle prononçait une sentence déjà comme ceux qui l'entouraient. « Je suis déjà morte Job, que reste-t-il pour moi ? Il vaut mieux mourir que de rester sans mes enfants. Alors viens, maudissons Dieu et mourrons ensemble ».
Ces conditions illustrent la bataille avec l'ennemi que chacun de nous doit affronter lorsque la tragédie arrive. J'ai vu cette bataille se livrer récemment chez une jeune fille près de laquelle j'étais assis dans un avion. J'ai remarqué qu'elle pleurait en silence. Je lui ai dit que j'étais pasteur et que je pourrais peut-être l'aider. Elle me répondit : « Monsieur je ne peux pas croire en votre Dieu ». Elle me raconta que son père était mort soudainement. Elle le décrivit comme un homme intègre et au travers de larmes amères, elle réitéra : « Je ne peux pas croire qu'un Dieu si bon puisse enlever un homme dans la force de l'âge ».
Elle avait réagi comme la femme de Job. Elle blâmait Dieu et commençait à tomber dans le désespoir. Même si elle était physiquement vivante, elle était morte à l'intérieur.
Job choisit la bonne réaction : même si sa douleur était intense (Job 2/13), il fit confiance à Dieu au milieu de sa souffrance et de sa peine. Comme sa femme il eut également envie de mourir. Son désespoir était si intense qu'il désirait ne jamais être né. Cependant, au travers de tout cela, Job disait : « Même s'Il me tuait, je continuerais à espérer en Lui » (Job 13/5).
En substance, Job voulait dire : « Peu importe si cette épreuve doit m'amener jusqu'à la tombe, je continuerai à faire confiance à Dieu – même si je ne comprends pas tout ce qu'Il fait et surtout le but de cette tragédie. Je sais que Dieu a un but éternel. Même s'Il choisit de me supprimer, je lui ferai confiance jusqu'à mon dernier souffle ».
Comme David, à certains moments j'ai eu de l'amertume jusqu'aux larmes. David écrivait : « Oh si j'avais des ailes comme la colombe, je m'envolerais et je trouverais le repos ; voici, je fuirais bien loin, j'irais séjourner au désert ; je m'échapperais en toute hâte, plus rapide que le vent impétueux, que la tempête » (Ps 55/7à9).
Cependant, je l'admets, je n'ai jamais expérimenté l'amertume de Job, je n'ai jamais atteint le point où j'ai eu envie de mourir.
Dans cet hôpital de Virginie, Gwen et moi avons vu deux sortes de réactions. Les cas étaient tragiques : un enfant de 2 ans avait chuté de la 21ème marche et était traité pour un traumatisme crânien. Un autre bébé gravement blessé avait été amené d'urgence à l'hôpital par hélicoptère. Une petite fille, pâle et fragile, est passée devant nous avec ses perfusions. Une autre jeune fille devant nous avait dans un dérèglement mental.
Nous pouvions voir quels parents de ces enfants souffrants étaient chrétiens. Alors que nous passions devant certaines chambres, nous avons ressenti une grande paix. Dans ces cas-là, nous pouvions réaliser que Dieu assurait sa protection alors que les parents se tenaient dans la Parole de Dieu.
Mais dans d'autres chambres, il y avait le désordre. Nous pouvions percevoir le manque total d'espérance de la part des parents. Ils blâmaient Dieu disant : « Pourquoi un Dieu bon permet-il cela ?' Nous les avons vus dans les couloirs se répéter avec colère : « Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? »
Lorsque votre épreuve arrive, vous avez un choix à faire. Vous pouvez être en colère contre Dieu et demander sans cesse « pourquoi ? » ou vous pouvez dire « Seigneur, peu importe ce qui se passe, je sais que tu as la grâce et le pouvoir de me soutenir. » En tant que disciple de Jésus, nous devons simplement courir vers notre grand Sacrificateur pour obtenir miséricorde et réconfort par le Saint-Esprit. Nous devons faire confiance à la grâce de Dieu qui connaît tout. Certaines fois nous pouvons pleurer, nous lamenter et vouloir mourir. Nous perdons le sommeil, nos pensées peuvent être assaillies de questions. Cependant, Dieu nous permet de passer au travers de chacune de ces épreuves. Elles font toutes partie de son processus de guérison.
Mais comment nous procurer sa grâce afin d'être aidés dans nos besoins ? Comment cette grâce est-elle dispensée envers nous ? Quand nous sommes au milieu d'une crise, nous ne pouvons pas nous reposer sur quelques définitions théologiques nébuleuses. Nous avons besoin de l'aide spécifique de Dieu. Comment nous procurer sa grâce dans nos cœurs, notre âme, notre corps physique quand nous souffrons ?
Je crois que nous sommes touchés par la grâce de Dieu de deux façons au moins :
1) Dieu dispense sa grâce, dans nos épreuves au travers de révélations, que nous n'aurions jamais pu comprendre en d'autres temps.
Dans les écritures, les plus grandes révélations de la bonté de Dieu sont venues au travers de troubles, calamités, isolement et épreuves. Nous en trouvons un exemple dans la vie de Jean.
Pendant 3 ans, ce disciple était sur la poitrine de Jésus, c'était un temps de repos, de joie et de paix, sans épreuves ni soucis, mais pendant ce temps, Jean reçut peu de révélations. Il ne connut Jésus qu'en qualité de Fils de Dieu. Quand Jean reçut-il la révélation de Christ dans toute sa gloire ?
Cela arriva lorsque Jean fut conduit d'Ephèse dans les chaînes. Il fut amené en exil vers l'île de Patmos, où il fut assigné à des travaux forcés. Il était isolé, sans communion fraternelle, sans famille ni amis pour le réconforter. C'était un temps de désespoir, le plus grand de sa vie.
Néanmoins, c'est là que Jean reçut la révélation de son Seigneur, qui allait devenir le dernier élément des écritures : le livre de l'Apocalypse. Au milieu de cette heure sombre, la lumière du Saint-Esprit vint à lui. Et Jean vit Jésus comme il ne l'avait jamais vu. Il vit littéralement Jésus comme le Fils de Dieu.
Jean n'avait jamais reçu cette révélation pendant qu'il était avec les autres apôtres, ni même pendant les jours où Jésus était sur la terre. Maintenant, dans les moments les plus sombres de sa vie, Jean vit Christ dans toute sa gloire, déclarant : « J'étais mort ; et voici, je suis vivant au siècle des siècles, je tiens les clés de la mort et du séjour des morts » (Apoc 1/18).
Jean tomba sur sa face pendant cette incroyable révélation. Mais Jésus le releva et lui montra les clés qu'Il tenait dans sa main. Il le rassura : « Ne crains point ! » (Apoc 1/17).
Je crois que cette révélation est donnée à chaque serviteur qui souffre et qui prie dans son temps de besoin. Le Saint-Esprit dit : « Jésus tient toutes les clés de la vie et de la mort », donc le départ de chacun est dans ses mains. En conséquence, Satan ne pourra jamais reprendre un membre de votre famille ou vous-même. Seul Christ détermine notre destinée éternelle. Donc, s'il tourne une clé, c'est avec raison. Et cette raison n'est connue que de lui-même, du Père et du Saint-Esprit.
Cette révélation est permise pour amener la paix à nos cœurs. Comme Jean, nous devons voir Jésus se tenir devant nous, tenant les clés de la mort et de la vie, nous assurant : « Ne crains point, je tiens toutes les clés. » Quelle va être notre réponse ? Comme Job nous devons dire par la foi : « Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le Nom du Seigneur soit béni ».
Un serviteur en difficulté a écrit ce qui suit : « Il y a 15 ans, ma femme développa un cancer du sein. Maintenant, on vient de diagnostiquer un cancer du pancréas. Elle devra peut-être se rendre dans un hospice. Cela fait 40 ans maintenant que nous travaillons pour le Seigneur. Je me pose la question, était-ce en vain ? Est-ce que cela ne compte pas ? Dieu va-t-il nous donner un break ? »
J'ai dit à ce cher frère : « Je crois maintenant que dans votre heure la plus sombre, Jésus veut se révéler dans sa bonté. Oui vous souffrez profondément. Mais si vous voulez lui faire confiance au milieu de votre souffrance, il y aura une révélation qui ouvrira vos yeux sur des choses que vous n'avez jamais vues ni comprises et vous serez utilisé par le Seigneur pour en aider plusieurs.
Jacob aussi reçu une grande révélation dans une heure sombre
La Bible nous dit que Jacob reçut une incroyable révélation au travers d'un rendez-vous face à face avec Dieu : « Jacob donna à ce lieu le nom de Péniel : parce que j'ai vu Dieu face à face et ma vie a été changée. » (Gen.32/30) Quelle était la circonstance qui amena cette révélation ? C'était le moment où la vie de Jacob était au point le plus bas. A ce moment, Jacob était coincé entre deux forces puissantes : son beau-père en colère, Laban, et l'hostilité de son frère Esaü.
Jacob avait travaillé plus de 20 ans pour Laban, lequel l'avait trompé. Finalement Jacob en a eu assez. Alors, sans dire quoi que ce soit, il prit sa famille et partit.
Laban décida de poursuivre Jacob et de le tuer. Cependant, Dieu avertit Laban dans un songe de ne pas détruire Jacob. Dès que la menace de Laban fut écartée, Esaü son frère vint sur la scène. Lui aussi prit une petite armée de 400 hommes et se prépara à tuer son frère.
Jacob fit face à la calamité totale, convaincu qu'il allait tout perdre. Les choses devenaient sans espoir. Néanmoins, dans cette heure sombre, Jacob eut un rendez-vous avec Dieu comme jamais auparavant. Il combattit avec un ange qui était le Seigneur lui-même. Après cela, il déclara : « J'ai vu Dieu face à face et ma vie a été sauvée » (Gen.32/30).
Maintenant, retournons à Job. Cet homme était aussi au point le plus bas. Il avait enduré épreuves sur épreuves, agonies physiques, rejets répétés de ses amis. Cependant, dans cette heure sombre de sa vie, Dieu lui apparut dans une tornade et le Seigneur donna à cet homme une des plus grandes révélations de lui-même jamais rapportée par un humain.
Dieu conduisit Job dans le cosmos, puis en bas dans les profondeurs de la mer. Il le conduisit dans les secrets de la création. Et Job vit des choses que personne n'a jamais vues. Il lui fut montré la gloire et la majesté de Dieu. Job sortit de cette expérience louant Dieu disant : « Je sais maintenant que tu peux faire toutes choses Seigneur, je me repens d'avoir mis ton jugement en doute, je vois que toute chose est sous ton contrôle et dirigée par ta grâce. Tu avais ton plan préparé d'avance. J'avais entendu parler de toi, mais maintenant mon œil te voit. » (Job 42/2-5)
Quelque chose de merveilleux se passe quand nous faisons simplement confiance. Une paix vient sur nous, nous permettant de dire : « Peu importe ce qui vient, mon Dieu a tout sous son contrôle, je n'ai rien à craindre. »
Vous allez peut-être dire : « Je préfèrerais un Dieu qui fait toutes choses bonnes, qui enlève ma douleur et ma peine, et peu importe si j'ai moins de révélation ». Non, la révélation qui vient vers vous n'est pas juste pour votre confort. Elles est destinée à faire de vous un dispensateur de la grâce « guérissante » de Dieu pour les autres.
2) Dieu dispense sa grâce au travers de son peuple.
Dieu utilise souvent des anges pour exercer le ministère. Mais plus souvent, Il utilise son peuple pour dispenser sa grâce. C'est pour cette raison que nous sommes partenaires de sa grâce, pour devenir un canal. Nous sommes destinés à la dispenser aux autres. J'appelle cela les « gens de la grâce ».
« A chacun de nous a été fait la grâce… » (Ephésiens 4/7). A cause du confort qui nous est fait au travers de la grâce de Dieu, il est impossible de continuer à souffrir toute notre vie. A un certain point, lorsque nous sommes guéris par le Seigneur, nous commençons à construire un réservoir de la grâce de Dieu.
Je crois que c'est ce que Dieu a voulu dire quand Il a écrit : « J'ai été fait ministre,… (Ephésiens 3/7-8). « Nous sommes tous participants de sa grâce » (Phil 1/7). L'apôtre fait une profonde déclaration. Il dit : « Quand je suis allé au trône de Dieu pour obtenir grâce, c'est pour vous. Je veux être un berger reconnaissant, pas un juge. Je veux être capable de dispenser la grâce envers vous au moment de vos besoins. » La grâce de Dieu a fait de Paul un berger plein de compassion capable de pleurer avec ceux qui pleurent.
Pierre écrit : « Comme chacun a reçu le don… » (1 Pierre 4/10). Que veut dire être un bon dispensateur de la grâce de Dieu ? Suis-je une telle personne ? Est-ce que je passe mon temps à prier seulement pour ma propre douleur et mes conflits ?
Lorsque nous étions à l'hôpital avec Tiffany, nous avons vu les gens de la grâce appartenant à Dieu en action. Debbie et Roger étaient portés par l'amour de leur congrégation. Le soutien de ces croyants, de leur pasteur et sa femme, envers notre famille était incroyable. La grâce coulait de toutes les directions. Les gens apportaient des repas tout prêts pour Debbie et Roger. D'autres vinrent avec des peluches pour Tiffany. Un groupe déclara : « Nous ne voulons pas être un poids, nous venons juste pour prier », et ils se tinrent en dehors de la chambre de Tiffany, en train d'intercéder.
J'ai vu les mêmes grâces couler de la congrégation de Times Square lorsque nous sommes rentrés à la maison. Le pasteur Carter Conlom avait laissé un message sur notre répondeur téléphonique disant : « David et Gwen, nous vous aimons, cette église jeûne et prie pour Tiffany. » Plus tard, comme je marchais dans les rues de New-York, me sentant lourd et rempli de peine, notre pasteur Neil Rhodes me vit. Il s'arrêta et dit : « Pasteur Davis, vous et votre famille êtes tellement aimés. Nous nous tenons tous avec vous. » Mon esprit était élevé au travers de la grâce qui m'avait été faite.
J'ai vu les mêmes « gens de grâce » dans la salle d'attente de l'hôpital de Virginie. Alors que je parlais avec Debbie et Roger à propos de l'opération de Tiffany, une mère éperdue entra. Elle s'est assise sur le fauteuil, paraissant avoir le cœur complètement brisé. Bien-aimés, les souffrances présentes produisent quelque chose de précieux dans nos vies. Elles forment en nous un cri appelant la grâce pour l'offrir à ceux qui souffrent. Nos souffrances nous font devenir des « donneurs de grâce ».
Je crois que c'est pour cela que j'étais si troublé en lisant le livre de Job récemment. J'étais en colère en voyant comment ses trois soi-disant amis l'ont traité au milieu de son chagrin. Page après page, dans ma Bible, j'ai noté : « Cruel ! Horrible ! » Ces hommes ont dit à Job, « Si tu es juste et droit, certainement alors il veillera sur toi, et rendra le bonheur à ton innocente demeure » (Job 8/6). « Ainsi arrive-t-il à tous ceux qui oublient Dieu » Quand je lui ai demandé ce qui n'allait pas, elle m'a dit, « Le foie de mon fils de 15 ans a cessé ses fonctions il y a quelques semaines. S'il ne reçoit pas de transplantation, il ne vivra pas plus de quelques semaines. »
J'ai demandé à cette femme si je pouvais prier pour elle. Avec son accord, j'ai commencé à prier. Au bout d'une minute, j'ai entendu tout un remue-ménage. J'ai ouvert les yeux et découvert Debbie assise auprès de cette femme. Elles se soutenaient et se réconfortaient mutuellement, pleurant ensemble, entourant les épaules de l'autre.
Debbie commença à prier pour cette femme. Je savais que cette prière venait du fond du cœur de ma fille. J'étais témoin de l'action des gens de grâce. Ma fille et cette femme étaient liées par la même peine partagée.
(8/13). « Tes vains propos » (11/3). « Il ne te traite pas selon ton iniquité » (11/6).
Il y a quelques mois, j'ai envoyé un message intitulé : « Vous n'avez pas besoin de comprendre vos afflictions, vous avez la grâce. » Après cela, je reçus plusieurs lettres de personnes blessées parmi mes lecteurs. En substance, ils me demandèrent de les rayer de la lettre de nouvelles : « Vous ne comprenez pas pourquoi vous souffrez tellement, personnellement je le sais. Vous n'avez pas la foi, je ne veux rien avoir à faire avec votre évangile. Vous devriez avoir l'autorité sur vos afflictions ».
Bien évidemment ces réponses n'étaient pas données par le Saint-Esprit. Ces personnes n'avaient pas reçu la marque de la grâce et de la compassion qui caractérise le Seigneur. Certaines personnes retirent une satisfaction cruelle des souffrances des autres. Lorsque Debby passa au travers de son premier cancer, les responsables de l'église dont elle faisait partie lui demandèrent de partir car « elle n'était pas un témoignage de la guérison divine ».
Ce genre d'attitude me fait crier avec l'apôtre Paul : « Fais de moi Seigneur un distributeur de ta grâce. Permets que j'expérimente ta compassion pour que je l'apporte à d'autres ». Je n'ai aucune amertume envers ces personnes, je sais avec assurance que le temps vient où ils devront faire face à leur heure de souffrance et de douleur, et dans cette attitude, ils n'auront aucune ressource pour faire face.
Job devint un distributeur de grâce parce qu'il comprit l'épreuve. Il put donner un témoignage à sa femme qui se trouvait dans un chagrin sans nom.
Cependant, peu de temps, après la joie et le rire revinrent dans la maison. Job fut guéri et d'autres enfants vinrent remplir la maison : 7 fils et 3 filles comme auparavant. Tout fut restauré et plus encore.
Job et sa femme appelèrent leur première fille Jémina, qui veut dire « Chaleur, amour, petite colombe ». La femme de Job, non seulement revint à la vie, mais se réjouit à nouveau. Bien sûr elle n'a jamais oublié le passé. Mais maintenant un nouveau monde de bénédictions l'attendait. Et cet homme juste (Job) vécut encore 140 ans. L'écriture nous dit qu'il vit « ses fils, les fils de ses fils, jusqu'à 4 générations » (job 42/16).
La parole de Dieu nous assure que « les larmes arrivent dans la nuit, mais la joie vient le matin » (Ps 30/5), et tout cela arrive par grâce.