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vendredi 5 février 2016

VIVRE AVEC LA DÉPRESSION

déprime: Fatigué Mère souffrant de troubles post Natal dépression

Vivre avec la dépression
Trouver de l’espoir quand la vie nous semble désespérée
Christy Lindsay

Une petite main toute douce me réveilla un matin.  J’ai frotté mes yeux et j’ai vu mon père qui se tenait à côté de mon lit.
« Ma chérie, » me disant tout doucement, « ta Grand-maman Louden est morte ce matin. »
Une porte c’est fermée brusquement dans mon esprit.  Cet écho profond m’a laissé dans un endroit noir et sans espoir. 
Dix-huit années ont passé, maintenant je vois ses yeux remplis de larmes avec un nouveau regard.  Vous connaissez cette citation « c’est facile à dire après coup » ?  Justement, cela devrait être vrai parce que maintenant je vois la mort de ma grand-mère comme le déclencheur de ma première dépression majeure.
J’ai combattu ce désordre majeur de dépression, communément connu sous une dépression clinique, depuis plus de 18 ans, maintenant. Je vis des hauts et des bas. Quelques fois les moments de déprime durent deux semaines et plus.  Avant, ces moments de déprime ce prolongeaient entre quatre à dix mois, sans avoir aucun soulagement. Puis tout à coup, sans raison, je retrouvais de l’espoir.  Je retrouvais mon état normal pour une période de trois à quatre mois.  Mais quand quelque chose basculait dans ma vie, je replongeais dans la noirceur.

Allez cherchez de l’aide
Ce fut un très long pèlerinage avant qu’un médecin me soit venu en aide en me prescrivant des antidépresseurs pour une période de 11 mois.  J’avais les yeux rougis de larmes de soulagement.  Je savais, enfin, que je retrouverais ma santé.  Mon médecin savait que j’étais malade et que j’avais besoin de soin pour une longue période.
J’ai commencé à voir la vie un peu plus en couleur que jamais auparavant après quelques minutes seulement de la prise de ces antidépresseurs. Je m’émerveillais à la vue de la verdure et d’un magnifique ciel bleu.  Dans les semaines auparavant, je ne broyais que du noir.
Malgré ce départ encourageant, je ne me suis pas rétabli immédiatement. Avant de trouver une l’équilibre dans la médication,  cela a pris six mois.  Puis, après 2 mois de traitement, mon médecin m’a annoncé qu’elle n’était pas qualifiée pour me soigner. Elle m’encouragea fortement d’aller consulter un psychologue.
Mais je ne voulais vraiment pas aller consulter un psychologue !  Ne pourrais-je pas juste prendre ce petit comprimé et me sentir mieux ? J’ai donc commencé à noyer ma dépression dans l’alcool, dans des films et la lecture. Mais j’ai réalisé que je me défoulais violemment sur mes enfants et que mon alcoolisme les mettait en danger.
Donc j’ai sorti mon livret d’assurance et j’ai prié sur chaque nom de psychologue et psychiatre que j’y trouvais.  Le psychologue que j’ai enfin choisi m’a aidé vers la santé mentale, même si à ce moment-là je ne prenais pas les bons antidépresseurs. Puis après trois différentes doses nous avons enfin découvert le bon dosage.
Trouver l’espoir
Mon mari m’a suggéré d’engager une gardienne d’enfant à temps partiel afin que je puisse prendre le temps d’écrire et de laisser mon esprit se reposer.  Pendant que les enfants étaient chez la gardienne, l’écriture, l’exercice et faire des balades en voiture m’ont beaucoup aidé à vouloir être avec eux et de retourner les chercher.  J’ai commencé à croire que je commençais à aller mieux.
Un jour, une amie m’a appelé et m’a offert de diriger un petit groupe d’étude biblique pour les dames.  Je me suis mise à prier là-dessus puis j’ai accepté le poste. Je croyais que j’étais capable de bien diriger ce groupe d’étude et la responsabilité hebdomadaire de ces enseignements.  Je savais que mes enfants s’amuseraient dans la garderie de l’église pendant mon enseignement.  J’avais trouvé l’espoir.
Malgré la nature épuisante de la dépression, je remercie mon Dieu de cette maladie.  Qu’a-t-il fait avec cette dépression,  Il m’a confié trois ministères ! Je dirige maintenant une école du dimanche pour adulte et une étude biblique pour dames, et j’écris !   Dieu m’a soutenu et m’a secouru lorsque personne d’autre ne le pouvait !
Je m’accroche maintenant au Psaumes 139.7-8,10 :   v.7 « Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ?  v.8 Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà (suicide).v.10 Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.
Conseils pratiques pour vivre avec la dépression
·         Essaie de tenir un journal et d’écrire.
·         Mets sur papier toutes tes pensées toxiques et sort les de ton esprit.  Ne lis surtout pas ce que tu as écris.
·         Essaie d’aller prendre une marche, faire de la bicyclette ou même aller nager. 
·         Respire à fond, prend du soleil et  fait bouger ton corps pour détendre ton esprit.
·         Échappe-toi dans des livres légers ou fait des mots croisés ou du Sudoku.
·         Va voir un psychologue ou un psychothérapeute.  Ils sont formés pour bien comprendre la maladie mentale. Ils savent exactement ce que vous allez leur décrire et comment traiter votre problème.  Il n’y a aucune raison d’avoir honte.  Si vous aviez une maladie de cœur, vous iriez voir un cardiologue, n’est-ce pas ?  Vous iriez voir un médecin qui pourrait vous aider. 
·         Ne faites aucun changement majeur dans votre vie, ne prenez aucune décision majeure – ne déménagez pas, ne changez pas de travail, ne faites pas de nouvelle conquête, ou n’entamez jamais un divorce.
·         Lisez le prophète Jérémie et les Psaumes.  Ces hommes de Dieu ont combattu la dépression, et David était appelé l’homme selon le cœur de Dieu.  Lisez aussi Esaïe 53.  Dans ce livre, Jésus est appelé « un homme de douleur habitué à la souffrance ».

Vivez-vous avec un être cher qui est dépressif ?  Voici quelques signes avant-coureurs :

·         Anxiété, irritabilité, changement d’humeur, la rage, le désespoir.
·         Changement dans le cycle du sommeil.  Dorme-t-il trop ?  Ou pas assez ?

·         Changement dans les habitudes alimentaire. Mange-t-il trop ? Ou pas assez ?

Quelques conseils pour vivre avec une personne dépressive.

·         Demandez à Dieu de croire que votre amoureux n’est pas un lâche.  Qu’il ou qu’elle n’essaie pas de ruiner volontairement le bonheur de tous.  Cette personne est malade.  Elle ne peut pas s’extirper facilement de cette situation. 

·         Demandez à Dieu de vous aider à comprendre que vous ne pouvez pas vous raisonner, ou vous dissuader ou toute autre personne, de la sortir d’une dépression chimique.  Pouvez-vous raisonner ou dissuader quelqu’un de sortir de son diabète ? 

·         Accrochez-vous aux promesses de Jésus qui vous dit qu’il ne vous abandonnera pas ni vous, ni votre bien-aimé.  Il a promis, «  Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matt.28.20).

Découvrez l’espoir dans la dépression

·         Cherchez de l’aide.  Voir un psychologue et/ou un psychiatre.  Jésus désire vous guérir afin que vous puissiez le servir. Il vous a créé afin que vous puissiez accomplir les œuvres qu’il vous a préparé à l’avance.  Vous ne pouvez pas accomplir ses œuvres si vous êtes tellement dépressif que vous ne bougez pas de votre sofa.

·         Tenez fermement à cette vérité que la dépression n’est pas votre faute.  Vous n’avez fait rien de mal.  Croyez aussi que ce n’est la faute de personne d’autre.  C’est une maladie, comme le cancer ou le diabète.

·         Demandez à Dieu d’ouvrir votre esprit à la possibilité qu’Il permet que vous passiez par cet épreuve, par cet isolement et votre misère afin que vous puissiez aider ceux qui souffre comme vous.





   
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