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samedi 6 juin 2015

PAROLE DE VIE OU PAROLE DE MORT ?

 ... suite de l'article 3 "Pourquoi ai-je besoin d'avoir raison ?"
(tiré du livre de Joyce Meyer : "Une vie sans conflit"

« Une réponse douce calme la fureur, mais une parole blessante excite la colère »  Proverbes 15.1;
Nos paroles sont des réservoirs de puissance.  Elles peuvent construire ou au contraire détruire.  Elles sont porteuses de la puissance de Dieu ou de celle de Satan.
« Une langue douce est un arbre de vie » (v.4)
Une réponse bienveillante est un facteur de paix au milieu de l’agitation.  Une langue douce est un baume bienfaisant.
Jacques nous dit de faire attention contre ce pouvoir néfaste de la langue :  « La langue aussi est un feu, elle est le monde de l’injustice : la langue a sa place parmi nos membres, elle souille tout le corps et embrase tout le cours de l’existence, embrasée qu’elle est par la géhenne. » Jacques 3.6
Des paroles inconvenantes ou prononcées au mauvais moment peuvent assurément allumer un feu, surtout lorsqu’elles véhiculent un jugement, une critique, des commérages ou des reportages.  L’esprit de jugement dit : « TU ES FAILLIBLE, PAS MOI. »
Dans Luc 18.10-14
« Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était Pharisien, et l’autre péager.  Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : « Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont accapareurs, injustes, adultères, ou même comme ce péager : Je jeûne deux fois semaine, je donne la dîme de tous mes revenus ».  Le péager se tenait à distance, n’osait même pas lever les yeux vers le ciel, se frappait la poitrine et disait : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi pécheur ».  Je vous le dis, celui-ci descendis dans sa maison justifié plutôt que l’autre.  Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18.10-14)
Remarquez !  L’orgueil nous suit même dans le lieu secret où nous nous retirons pour prier !
Nous nous persuadons que nous prions pour qu’un autre revienne de ses fautes, alors que c’est un esprit de jugement et de critique qui motive nos paroles.  Jésus condamne une telle attitude.
Mais avant que notre orgueil ne nous pousse à juger le Pharisien de la parabole, permettez-moi de vous poser cette question :
Ne nous rendons-nous pas parfois coupables du même péché dans nos discussions sur la Bible et sur nos opinions ? 
L’un pense une chose tandis qu’un autre a un avis différent.  Nous sommes convaincus d’avoir raison.  Chacun campe sur ses positions et essaie de convaincre son vis-à-vis.  Avant peu, une parole malheureuse est prononcée et la relation en souffre beaucoup !
Les discussions aigres-douces sur des passages bibliques ou sont interprétation sont la conséquence de l’orgueil spirituel.  C’est une forme d’orgueil que le Seigneur a particulièrement en horreur.
Soyez donc sur vos gardes, car Satan aime que les chrétiens se disputent et se divisent.  Paul a écrit aux croyants d’Éphèse :
« Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes »  (Éphésiens 6.12)
Si nous voulons triompher de Satan et vivre des relations paisibles, échangeons l’orgueil contre l’humilité, sachons nous taire et obéissons aux directives du Saint-Esprit.  Si nous ne sommes pas prêts à nous humilier, nous n’avons aucun espoir de vivre des relations paisibles à moins de s’isoler; qui est le piège de Satan.
N.B.  Aussi longtemps que nous pensons TOUT SAVOIR, nous NE SAVONS RIEN !   Mais lorsque nous demeurons enseignables, et que nous estimons qu’il nous reste encore beaucoup à apprendre et que nous cessons d’imposer notre point de vue, alors seulement nous pouvons véritablement commencer à apprendre.  L’apôtre Paul dit : « Je voulais vous montrer que tout mon savoir résidait en une personne : Jésus-Christ, et en un fait : SA MORT SUR LA CROIX. »  «(1Cor. 2.2)
Je peux vous dire que l’expérience m’a appris que pour éviter l’Orgueil …j’avais besoin d’être régulièrement « CLOUÉ SUR LA CROIX AVEC JÉSUS »  et « MOURIR À MOI-MÊME ».  Comme Paul, mon savoir doit résider en une seule personne : JÉSUS-CHRIST et un seul fait : LA CROIX.


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